Une Luciole vous accompagne
Autour de la naissance
Consultations autour de la maternité
Les consultations autour de la maternité concernent les femmes, mamans, ou futures mamans ainsi que les hommes, les futurs papas, les papas pour tous questionnements, difficultés, traumatismes, pour effectuer un travail sur soi...
Ce travail peut répondre à des problématiques telles que:
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fausse couche
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avortement
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victimes d'abus sexuels, d'attouchement dans votre passé
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un précédent accouchement
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violences obstétricales
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difficultés à tomber enceinte
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déni de grossesse
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peurs, angoisses
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decès
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complications...
L'objectif est de favoriser l'épanouissement de la maman et du foetus jusqu'au terme de la grossesse sans oublié le papa.
L'accouchement et l'après:
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un accouchement qui ne s'est pas passé comme prévu
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un bébé différent du bébé que vous aviez imaginé
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difficulté à allaiter ...
Les papas
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un accouchement ne s'est pas passé comme prévu
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peurs, angoisses
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sexualité pendant la grossesse et après l'accouchement
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avoir été mis à l'écart pendant la grossesse, la naissance, le retour à la maison
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impuissant face à la souffrance de sa compagne de ne pas tomber enceinte
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problèmes de fertilité...
Mutilations sexuelles, abus sexuel, même sans souvenirs conscients de cet événement traumatique, cela peut avoir des impacts lors de la grossesse, de l’accouchement et de l’allaitement. En effet, les changements physiques et identitaires qu’amène la maternité rendent plus vulnérables à la remémoration de(s) l’agression(s) et à la retraumatisation.
Lorsqu’une femme est envahie par ses souvenirs, l’activité neuronale de la femme à ce moment est identique à l’activité neuronale lors de l'acte. Des sensations comme celles ressenties lors d’un examen pelvien, des poussées ou d’un examen des seins en sont habituellement à l’origine. Les femmes ayant vécu ce type d'agression sont plus susceptibles de:
• d'avoir un suivi de grossesse inadéquat (suivi retardé, incomplet, voire inexistant)
• de vivre une grossesse à risque élevé
• d'expérimenter un travail long, post-terme, une longue période de poussée, un accouchement assisté par instrument, une césarienne
• d'avoir un lien parent-enfant altéré affectant autant le bien-être de la mère que la construction psychoaffective et la santé du bébé à long terme...
DEVENIR MERE - DEVENIR PERE
La grossesse n’est jamais un événement anodin ou banal. Elle peut surprendre entrainant la mère dans un tourbillon psychique où sont mêlés des sentiments ambivalents, où le passé rejaillit avec violence en remaniant les repères identitaires. Devenir mère demande du temps et parfois, au-delà des neuf mois de grossesse.
Durant les premiers mois, l'enfant n'est pas encore une réalité. Le premier trimestre est une période d’incertitude et d’adaptation. Seules les nausées, les malaises sont des manifestations extérieures de la grossesse.
Il y a parfois une incertitude des sentiments ainsi qu’une ambivalence des émotions (joie/crainte) qui peuvent être très culpabilisantes.
Le passé, l’imaginaire et l’inconscient de la femme enceinte entrent en force dans la relation avec l’enfant qu’elle porte.
Si le premier trimestre est caractérisé comme étant celui de la surprise, le second serait celui de l’apaisement. L’enfant devient réalité, au moment où ses mouvements deviennent perceptibles, la femme sent vivre pour la première fois son enfant en elle, c’est souvent une source de satisfaction intense. L’enfant est présent mais n'est pas encore gênant, c'est la période de rêverie maternelle.
La fin de grossesse est une période riche au niveau psychique, des manifestations anxieuses, des appréhensions, des craintes peuvent apparaître...
Le fait de devenir parent renvoie à sa propre enfance et à l’éducation reçue. Cela entraîne une fragilisation, une restructuration psychique avec réactivation possible d'angoisses ou de conflits passés.
Si la grossesse représente une crise et une mutation profonde pour la future mère, des modifications psychiques touchent également le père.
Tous les hommes ne deviennent pas père au même moment et de la même manière. Dans la majorité des cas, l’homme ne se sent pas père dès l’annonce de la grossesse. Il vit la grossesse dans sa tête et non dans son corps, il n'a pas de témoin physique de la réalité de l'enfant.
Quand un homme sait qu’il va être père et qu’il l’accepte, une représentation de l’enfant imaginaire va se constituer pour lui, à partir des traces inconscientes dont il est marqué comme fils de son propre père et aussi, de ce que dans le présent, sa compagne peut lui communiquer de ses perceptions internes.
La présence du père permet à la mère de structurer sa relation avec l'enfant, de se laisser aller à la fusion puis de s'en défaire. Il instaure la coupure humanisante entre le désir de la mère et le devenir de l'enfant.
Bien que la mère soit le premier objet d'attachement, le père intervient précocement dans la prise en charge de l'enfant. Par exemple, la spécificité dans sa façon de prendre soin de l'enfant, la manière de le porter, de lui parler… va introduire la différence qui permettra à l'enfant de s'individualiser, de se reconnaître lui-même et de prendre conscience des autres.
Ce passage de vie qui est censé dans la pensée commune être « naturel » pour une femme, soulève pourtant bien des défis (personnels, familiaux, sociétaux…).
Les valeurs qui m’animent sont de vous apporter un espace de sécurité, de confiance, d’écoute sans jugement et l’accueil inconditionnel de l’autre.
Je vous accompagner selon vos valeurs, vos envies et vos besoins afin de vous offrir un espace où vous pourrez librement exprimer vos ressentis, vos envies, vos projections et aussi vos doutes, vos difficultés.
Je vous accompagne sans discrimination liée aux origines, à la religion ou à la préférence sexuelle des parents.